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Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) et 22 détaillants et organisations ont déposé mardi une lettre à Ottawa et à Québec, dénonçant la situation et exhortant les gouvernements à appliquer les mêmes lois aux commerçants chinois.
«On nous impose des règles de qualité, de francisation, environnementales et on voit que ces commerces ne respectent pas ces règles, s’est insurgé Charles Pépin-Clément, propriétaire de la boutique pour bébés Clément. On constate qu’on ne joue pas sur le même terrain.»
À deux semaines du temps des Fêtes, les détaillants supplient les Québécois à ne pas se tourner vers ces plateformes et à favoriser les commerces d’ici lorsqu’ils achètent leurs cadeaux.
Le directeur général du CQCD, Damien Silès, avance qu’acheter des vêtements sur Temu ou Shein n’est pas toujours une bonne affaire en raison des produits de piètre qualité qu’on y trouve.
Malgré cela, des Québécoises interrogées par Noovo Info mentionnent qu’il est difficile de s’empêcher d'acheter des vêtements via ces plateformes, surtout lorsque des robes sont disponibles au coût de 9 $.
«J’ai de la difficulté de trouver quelque chose de similaire ici», a soutenu une dame.
Au moment d’écrire ces lignes, le CQCD n’a toujours pas obtenu de réponse des gouvernements Trudeau et Legault.
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.