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C’est une situation inquiétante puisqu’il manque de personnel pour traiter les signalements qui ont augmenté de 20% entre 2021 et 2022.
«C’est énorme. Ça me rend très inquiète parce que ce sont 200 enfants qui n’ont pas accès à des services. Bien sûr, on fait des suivis chaque semaine pour évaluer si le cas d’un enfant n’a pas empiré pour ensuite le traiter rapidement au besoin», a affirmé Caroline Gaudreault, directrice provinciale du Saguenay–Lac-Saint-Jean et Chibougamau pour la DPJ.
Pour les plus récentes nouvelles touchant le Saguenay-Lac-Saint-Jean, consultez le Noovo.Info.
Selon les données du CIUSSS, la violence faite aux enfants a été circonscrite comme des abus physiques ou risque d’abus physique. En deux ans seulement, le nombre de signalements est passé de 341 en 2020-21 à 446 en 2022-2023.Le manque de personnel est un facteur qui expliquerait l’attente avant qu’un enfant soit pris en charge.
«Évidemment ça dépend de la gravité de la situation, la sécurité de l’enfant, son encadrement, etc. Ça peut prendre entre 1 à 2 jours et un mois. […] Il y a un phénomène présentement où il y a plus de signalements que d’intervenants», a expliqué la directrice provinciale de la DPJ.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux demande aux DPJ de la province de prioriser la cliente qui utilise les services de premières lignes comme les CLSC. Alors que le CIUSSS est d’avis que ça fait partie de la solution, le syndicat remarque que la pénurie de main-d’œuvre frappe là aussi.
«L’affaire, c’est qu’il manque de personnel même aux services de premières lignes. Ça fait que les enfants et les familles n’ont pas accès aux services. […] Ça a un énorme impact sur les jeunes», a ajouté Karine Ferland, représentante régionale du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux.
Voyez le reportage de Jade Laplante ci-contre.