Début du contenu principal.
Selon des intervenants, cette altercation entre un présumé locataire de l’immeuble et l’individu prouve qu’il y a des tensions et des enjeux de cohabitation dans la métropole.
«C’est désolant. On voit peut-être un geste d’impatience, d’intolérance», a souligné Julie Grenier, du Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal.
À la suite de la publication de la vidéo, Noovo Info est allé à la rencontre de commerçants situés sur les rues Saint-Laurent et De la Gauchetière. Sur les 30 commerces rencontrés, le message est unanime: la situation est pire que jamais dans le quartier.
On indique que des gens consomment du crack le soir, une augmentation des agressions et de gens hostiles. On n’ose pas dénoncer sous peur de représailles.
«Je ressens la détresse des commerçants, mais c’est un problème de société, de santé publique et de sécurité publique», a expliqué la cheffe du pôle de médiation sociale à la Société de développement social, Janik Fortin.
Mme Fortin a rapporté qu’un commerçant peut demander à une personne de quitter, «mais il se peut qu’elle revienne».
«Cette personne a le droit d’exister si elle n’enfreint aucune loi, ça devient compliqué», a-t-elle ajouté.
De son côté, Mme Grenier montre du doigt un manque de ressources à Montréal afin de venir en aide aux personnes en difficulté, qui ne cesse d’augmenter.
«Ce volume ne cessera pas d’augmenter tant et aussi longtemps qu’on ne sera pas capable d’avoir des mesures structurantes pour éviter d’avoir des personnes à la rue et des mesures permettant d’intégrer des personnes dans des logements.»
Voyez le reportage d’Emmanuel Leroux-Nega dans la vidéo.