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Au total, ce sont 500 travailleuses membres du Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, de 16 CPE qui étaient en grève à l'échelle de la province. Elles ont prévu débrayer durant trois jours, les 4, 11 et 18 décembre. Le mandat dont elles se sont dotées prévoit même une grève illimitée, au besoin.
Rappelons que les travailleuses sont sans convention collective depuis 21 mois.
Parmi les revendications syndicales, on réclame un rattrapage salarial, de l'aide supplémentaire pour les enfants à besoins particuliers et une meilleure reconnaissance de leur travail.
«On souhaite que le milieu de la petite enfance soit attrayant», a renchéri Laurence Gaudreault, conseillère syndicale SQEES-FTQ. «On est en pénurie de main-d'oeuvre. Peu de gens s'intéressent à ce métier.»
De plus, le syndicat déplore la dernière offre du gouvernement, qui est jugée trop basse en terme de salaires. On parle d'une augmentation de salaire de 12,7 % sur cinq ans.
«C'est tout à fait ridicule», a lâché Chantal Rhéaume, éducatrice au CPE Hippo Plus, à Beauport. «J'aimerais bien que Sonia Lebel vienne faire une journée de travail avec nous. Un petit 9 heures et je ne pense pas qu'elle tiendrait. [...] On n'est pas juste éducatrice en une journée.»
Voyez le reportage de Caroline Dumont dans la vidéo.
-Avec les informations de La Presse canadienne