Début du contenu principal.
Selon les autorités policières, au moins 1000 «perturbateurs» auraient participé à ces manifestations. La police a d’ailleurs arrêté 150 personnes dans tout le pays, dont plus de la moitié en région parisienne.
La journaliste-commentatrice québécoise qui travaille pour CNews en France Karima Brikh était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer afin de faire le point sur ces manifestations.
Voyez l’entrevue dans la vidéo liée à l’article.
La décision de deux magistrats de lancer une enquête pour homicide volontaire sur le policier qui a abattu l’adolescent n’a pas calmé les ardeurs des manifestants.
Cela avait été annoncée après une autre nuit de violentes manifestations, jeudi. Des automobiles et des bâtiments ont été incendiés et les troubles se sont propagés à d'autres villes françaises, malgré les efforts de sécurité accrus et les appels au calme du président Emmanuel Macron.
Quelque 40 000 policiers seront déployés dans la nuit pour réprimer la violence qui a fait rage dans villes et villages à la suite de la fusillade.
Le cheffe du Conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pecresse, a déclaré que les services de bus et de tramway seront fermés tôt jeudi soir, à 21 heures, pour protéger les travailleurs des transports et les passagers des violences urbaines déclenchées par une fusillade policière mortelle.
Cette dernière a tweeté : «Nos transports ne sont pas la cible de voyous et de vandales». M. Pecresse a précisé que la décision avait été prise en concertation avec le préfet de police de Paris et les transporteurs franciliens.
La mort de l’adolescent de 17 ans, qui a été captée sur vidéo, a choqué le pays et attisé des tensions de longue date entre les jeunes et la police dans les quartiers défavorisés de France.
Le procureur de Nanterre, Pascal Prache, a déclaré que sur la base d'une première enquête, il avait conclu que «les conditions d'utilisation légale de l'arme n'étaient pas remplies». Le procureur Prache a demandé que l'officier soit maintenu en détention; la décision doit être prise par un autre magistrat.
Des affrontements ont éclaté pour la première fois mardi soir dans et autour de la Nanterre. Le gouvernement a déployé 2000 policiers pour maintenir l'ordre mercredi, mais la violence a repris après le crépuscule.
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo ci-contre.
Avec des informations de The Associated Press.