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Le soir de l'événement, les paramédics ont reçu un «code de priorité 3» avec l’information qu’une personne a été poignardée et abattue.
Rapidement, la paramédic Audrey Scott-Lafontaine savait qu'il ne s'agissait pas du bon «code de priorité». Il s'agissait plutôt d'un «code de priorité 0». Malgré tout, l'ambulancière a fait savoir lors de l'audience que cette erreur les a retardés de 15 secondes seulement, étant donné qu'ils étaient proches et que les feux de circulation étaient au vert.
À leur arrivée sur la scène, les paramédics ont fait leur possible pour venir en aide à la policière Maureen Breau. Mme Scott-Lafontaine a détaillé leur intervention à la coroner Me Kamel.
Le répartiteur au centre de communication en santé de la Mauricie–Centre-du-Québec (CCS-MCQ), Collin Gagné, a également témoigné. Au début, il a reçu une information concernant une personne qui était possiblement poignardée. C'est pourquoi il a envoyé un code d'envoi de type «agression», qui est rattaché à un «code de priorité 3». Mais, il a changé le code d’envoi dès qu'il a reçu plus d'informations sur la situation.
S’il y a un code de priorité 3, l'ambulance roule à une vitesse normale et les sirènes ne sont pas allumées. Mais, cela ne représentait donc pas l'urgence de la situation, ont fait savoir les témoins. Et, s'il y avait eu un autre appel codifié plus important cette soirée-là, cela pouvait changer la tournure des événements.
En plus d'entendre les témoignages du personnel soignant, des experts provenant d'autres corps policiers ont présenté les meilleures pratiques. Il y a eu d'ailleurs le témoignage d'une intervenante psychosociale affiliée au poste de police de Trois-Rivières, Marylène Ménard.
D'autres témoignages se dérouleront vendredi.
Voyez le récapitulatif de Valérie Gendron au bulletin Noovo Info Mauricie.