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Marie-Christine Bergeron s’est entretenue avec l'animateur Sébastien Trudel, qui a accompagné l’homme pendant des années pour son documentaire Le dernier vol de Raymond Boulanger.
L’animateur à Énergie l’avoue, malgré son passé de criminel, Raymond Boulanger était devenu son ami au fil du temps. Celui qu’il a rencontré par hasard lors d’une soirée le fascinait tout simplement.
«C’est une histoire incroyable, c’est le seul Québécois qui a travaillé avec Pablo Escobar. Il était loin dans la hiérarchie des cartels. Il prenait des décisions et a révolutionné des méthodes de travail», raconte-t-il.
Pour Sébastien, il était devenu impératif de documenter la vie de cet homme, qui est décédé des suites d’une forme rare de leucémie.
Avant de plonger totalement dans le monde du crime organisé, Raymond Boulanger travaillait pour la CIA, aux États-Unis. «À un moment donné, ils lui ont demandé de transporter de la coke. Il y a eu quelque chose dans sa tête qui l’a changé pour toujours. Il s’est: dit ‘’Je travaille déjà pour des bandits’’. Le gouvernement travaillait avec des cartels carrément pour financer des guerres», relate Sébastien Trudel.
Si celui-ci convient d’ailleurs que de se lier d’amitié de la sorte avec un homme avec un aussi lourd passé criminel sort de l’ordinaire, il parvient toutefois à relativiser le tout.
«Il y a un côté spécial à ça, mais en même temps, il a purgé sa peine, il a fait 22 ans de prison. Je pense qu’il était passé à autre chose […] C’était un grand pilote avant tout, il se décrivait comme ça», rappelle Sébastien.
S’il avait réussi son atterrissage en Mauricie, Raymond Boulanger aurait d’ailleurs pu mettre la main sur une somme d’environ 45 millions $, aux dires de Sébastien Trudel.
Pour l’entrevue intégrale, voyez la vidéo.
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