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Récemment, le chroniqueur de La Presse, Maxime Bergeron, racontait son histoire. Il a été infecté par la bactérie mangeuse de chair. Il a frôlé le mort.
En entrevue mardi soir au bulletin Noovo Info 22 avec Michel Bherer, le Dr Vadeboncoeur souligne qu’il est difficile d’expliquer pourquoi il y a une forte présence des cas de streptocoques cette année au Québec.
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Un streptocoque – qui inclut la fasciite nécrosante ou «la bactérie mangeuse de chair» - est une bactérie courante que l’on retrouve sur la peau. «Toutefois, certaines souches émettent des toxines et c’est quand il y a une infection avec une toxine qu’on peut malheureusement être dans le trouble», précise-t-il.
Règle générale, le streptocoque cause des infections assez courantes et superficielles au niveau de la gorge et de la peau. «Généralement, ça se traite assez facilement», ajoute le Dr Vadeboncoeur en insistant sur le fait que c’est la présence de toxine qui pose problème.
«Les tissus sont alors détruits et la toxine entre rapidement et profondément dans la peau. La toxine détruit aussi les défenses du corps qui ne peut plus de défendre», dit-il.
«C’est une double attaque sournoise», renchérit le Dr Alain Vadeboncoeur.
L’urgentologue rappelle d’ailleurs qu’il est important de consulter un médecin en présence de signes d’infection de la peau.
«Il faut consulter particulièrement si la douleur est intense et si la rougeur progresse rapidement et encore plus s’il y a de la fièvre», précise-t-il.
Pour combattre les bactéries, il faut des antibiotiques.
«Lorsqu’il y a des tissus lésés ou détruits, il faut enlever ses tissus. Le processus peut aller jusqu’à l’amputation et si l’infection progresse malgré tout ça, la personne peut mourir», explique le Dr Vadeboncoeur.
Voyez l’entrevue complète du Dr Vadeboncoeur dans la vidéo ci-contre.