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Les dirigeants d’Empire (la maison mère d’IGA), Loblaw et Métro, ont comparu cette semaine afin de s’expliquer sur la question et ont refusé de prendre le blâme, assurant que leur marge de profit pourrait difficilement être plus faible qu’en ce moment.
Ont-ils raison? Louis-Philippe Bourdeau s’est penché sur la question.
Selon le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie Sylvain Charlebois, les dirigeants de ces bannières «n’ont rien à voir» avec cette problématique.
«Le Canada est un marché difficile à desservir. Il y a des barrières interprovinciales. Le régime fiscal est très lourd», souligne M. Charlebois.
Même son de cloche chez l’agronome et économiste de l’Université McGill Pascal Thériault.
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«Les bannières de l’alimentation sont juste un maillon de la chaîne alimentaire. Eux ont mentionné que leurs marges bénéficiaires sur les aliments n’ont pas bougé, ce que j’ai tendance à croire», soutient-il.
M. Thériault ajoute qu’une fois que le doute s’installe chez les consommateurs, «il est très difficile de ramener un climat de confiance.
N’en déplaise à vos portefeuilles, le prix du panier d’épicerie n’est pas près de diminuer.
«Les gens recherchent des solutions à court terme. Oubliez ça. L’inflation, c’est un problème qui est très complexe, surtout présentement», indique M. Charlebois.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.