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Cette mesure vise à protéger l’industrie et les travailleurs d'ici au mépris, peut-être, de la transition écologique et des consommateurs.
«C'est 1200 familles qui dépendent de l'industrie qu'on a chez nous», a-t-il dit. «Si la Chine a des mesures protectionnistes et déloyales, c'est sûr qu'on doit protéger notre industrie.»
«Les tarifs américains et mexicains vont entrer en vigueur dans les prochaines semaines», a rappelé Jean-Simard président de l'Association de l'aluminium du Canada. «Si on accepte du métal chinois chez nous qui n'a plus le droit de rentrer aux États-Unis et qui passe à travers nos frontières pour y rentrer, on se retrouverait avec des tarifs de la part des Américains.»
Bien que les marques chinoises ne sont pas encore présentes au Canada, cela pourrait avoir un impact sur le marché de l'automobile électrique et sur les relations économiques entre les deux pays.
Selon le professeur en économie à l'Université du Québec à Trois-Rivières, Frédéric Laurin, il faut que la taxe soit «proportionnelle» par rapport aux dommages causés au niveau du dumping et de la subvention de l'État chinois envers les entreprises d'automobiles. «Les Chinois vont répliquer à ça», a-t-il prévenu. «Il faut avoir une forte coordination avec les Européens et Américains pour avoir une réponse et envoyer un messager fort aux Chinois.»
Pour le moment, il n'est pas possible de savoir si les manufacturiers nord-américains vont baisser leurs prix pour aider les consommateurs. Selon M. Laurin, il faut miser sur la valeur ajoutée et l'innovation.
Voyez le reportage de Valérie Gendron dans la vidéo.