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Stéphane Luce, président et fondateur de l'organisme Meurtres et disparitions irrésolus du Québec croit que ce dossier permettra de redonner espoir chez les familles qui attendent toujours des réponses. «Avec la sortie de Guylaine Potvin et de Shannon Prior, peut-être que les familles vont mettre une petite pression supplémentaire sur les autorités», indique-t-il en entrevue au bulletin Noovo Le Fil 17, animée par Marie-Christine Bergeron.
Il explique qu’avec les années, les technologies d’ADN ont beaucoup évolué et peuvent maintenant ramener l’espoir dans des dossiers de crime irrésolus. «Si les pièces à conviction ont bien été conservées, l’ADN peut être prélevé sur ces objets, et ce, même si le drame s’est produit des années auparavant», indique M. Luce.
«Les familles des victimes qui ont des cas avec de l’ADN vont probalement se croiser les doigts pour que le dossier soit consulté et analysé à nouveau», ajoute-t-il.
Le fait d’en parler et de ressortir le dossier dans les médias peut également amener de l’espoir aux familles, explique Stéphane Luce. «Ça suscite l’intérêt et ça peut nous amener d’autres informations du public qu’on peut retransmettre au corps policier.»
Il ajoute également que les familles qui sont restées en contact avec les enquêteurs dans leur dossier respectif ont tendance à garder espoir plus longtemps, «ça donne l’impression que le dossier est encore vivant».