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Près de 80 aînés semi-autonomes devront se trouver un nouvel endroit où vivre d'ici le 15 juin. La nouvelle a été annoncée aux résidents et à leurs familles le 4 janvier dernier.
La RPA passera d’une catégorie trois à une catégorie deux, c’est-à-dire d’une résidence avec des personnes semi-autonomes à une résidence 100% pour personnes autonomes. L’édifice central qui offrait les soins sera transformé en un peu plus de 70 lofts.
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Une décision que le propriétaire a dû prendre à contrecœur.
«La seule façon qu’on peut réussir à s’en sortir c’est d’enlever le classement trois», a déploré Michel Jubinville, propriétaire de la résidence pour aînés Le Monastère, ajoutant qu'il doit depuis deux ans débourser de ses poches 250 000$ par année à la résidence pour que ses finances balancent.
«On ne peut pas augmenter de beaucoup les résidents parce que leurs pensions n’ont presque pas augmenté, mais les salaires des employés n’ont pas le choix d’augmenter si on suit les normes du gouvernement pour avoir des infirmières et des préposés», a-t-il expliqué.
Voyez le reportage de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.