En entrevue lundi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, la spécialiste de la politique américaine, Valérie Beaudoin, estime que «c'est un lundi un peu normal aux États-Unis».
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Les États-Unis sont d’ailleurs toujours divisés en au moins deux clans : ceux qui veulent la disparition des armes d’assaut et ceux qui pointent la faute sur tout autre chose.
«On ne veut jamais dire que ce sont les armes à feu le problème, on parle plutôt de santé mentale», affirme Valérie Beaudoin.
Les réactions politiques sont encore nombreuses à la suite de cette tragédie. Certains élus, principalement de la droite, pointent du doigt le fait que la personne qui a fait feu dans l’école était une personne transgenre.
Marjorie Taylor Green — élue de la Géorgie — a écrit sur Twitter : «Quelle quantité d’hormones comme la testostérone et les médicaments contre les maladies mentales le tireur de l’école transgenre de Nashville prenait-il? Tout le monde peut arrêter de blâmer les armes à feu maintenant.»
How much hormones like testosterone and medications for mental illness was the transgender Nashville school shooter taking?
— Rep. Marjorie Taylor Greene🇺🇸 (@RepMTG) March 27, 2023
Everyone can stop blaming guns now.
Les républicains reviennent aussi à la charge avec l'idée d'armer les professeurs afin d'intervenir en cas de fusillade dans une école. Ils proposent aussi d'installer des fenêtres pare-balles dans les classes, de munir les jeunes de sac à dos pare-balles et d'embaucher des «shérifs» lourdement armés afin de surveiller les écoles.
Du côté des démocrates, le discours demeure le même, mais sans succès : bannissons les armes d'assaut.