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Selon Mme Akter, des marques qui produisent leurs vêtements au Bangladesh ne respectent en aucun cas les droits de leurs travailleurs, notamment au niveau salarial.
Un rapport publié par le syndicat des Métallos a également dénoncé les conditions de travail des couturières du pays asiatique, alors que des entreprises canadiennes n’ont toujours pas signé l’Accord de la sécurité des bâtiments.
C’est le cas de Canadian Tire, alors que l’une de ses compagnies, L’Équipeur, possède des employées au Bangladesh. «L’Accord, c’est une entente légale qui peut sauver des vies», s’est insurgée Nazma Akter.
«WindRiver (produit par L’Équipeur) produit ici, au Bangladesh, mais ils ne respectent pas les droits des travailleurs.»
De son côté, le directeur de l’Organisation internationale du travail au Bangladesh, Tuomo Poutiainen, estime que les choses ont changé pour le mieux depuis l’effondrement du Rana Plaza et que de plus en plus de compagnies ont signé l’accord du Bangladesh.
«C’est surtout la responsabilité des gouvernements de faire en sorte qu’il y ait des lois et que les lois soient appliquées.»
La professeure en économie Pamina Koening demande également aux entreprises de rendre leur chaîne de production transparente et aux consommateurs de «faire attention au nombre de vêtements qu’ils achètent dans l’année».
Voyez le reportage d'Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.