La ministre sortante de la Sécurité publique et candidate de la CAQ dans Louis-Hébert, Geneviève Guilbault, était justement de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron afin de faire le point sur la situation.
D’entrée de jeu, Mme Guilbault a été invitée à réagir au témoignage d’un ex-policier du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ayant démissionné après avoir été «complètement fatigué par la mauvaise gestion et le manque de soutien auprès des policiers».
Concernant la violence armée à Montréal, Mme Guilbault soulève qu’il s’agit surtout d’un dossier d’autorité municipale. «Le Service de police de la Ville de Montréal est géré par l’administration municipale de la Ville de Montréal, ce n’est pas un service de police qui relève du gouvernement du Québec, relève-t-elle. Les décisions qui sont prises, il faut respecter l’autonomie municipale.»
À lire également :
- Le témoignage d'un policier du SPVM qui a démissionné
- Plus de policiers dans les rues de Montréal, annonce Québec
- Lutte contre la violence armée: Québec doit en faire plus, estime Anglade
Questionnée à savoir si le dossier de la violence armée a été considéré, Mme Guilbault souligne que c’est surtout depuis un an que la problématique a pris de l’ampleur. «Ça fait un an en gros qu’on a ce problème. L’automne dernier, le 24 septembre, peu de temps après que ça ait commencé à susciter de l’inquiétude chez les Montréalais, j’ai annoncé CENTAURE, qui est près de 140 M$ d’investissements», indique-t-elle.
La ministre sortante de la Sécurité publique admet toutefois que le gouvernement provincial a une responsabilité et un leadership à adopter dans ce dossier.
Enfin, Mme Guilbault cible deux défis principaux concernant les effectifs policiers à Montréal: leur recrutement ainsi que leur rétention.