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L’élément déclencheur est la violente agression armée survenue le 6 mars dernier à la polyvalente Jacques-Rousseau. Un adolescent de 15 ans a été poignardé en plein jour devant son école secondaire. Rappelons que deux mineurs ont été arrêtés et accusés en lien avec cette attaque.
Noovo info a appris que cet événement est relié à un conflit entre deux gangs sur le territoire de Longueuil. Plusieurs adolescents se sont affichés en prêtant allégeance à leur groupe respectif sur les réseaux sociaux à la suite du drame. Deux gangs retiennent l’attention des forces de l’ordre actuellement.
Une trentaine d’événements de violence impliquant ces deux groupes longueuillois ont d’ailleurs été enregistrés par la police depuis le 6 mars.
La police de Longueuil a arrêté mardi matin chez lui un jeune de 17 ans en lien avec une fusillade impliquant une arme à plomb sur une résidence survenue en mars dernier. L'adolescent avait publié, fièrement, via son compte Instagram la vidéo de son crime.
La perquisition à son domicile a duré quelques heures, aucune arme n’a été trouvée, mais les six enquêteurs sur place ont pu récupérer plusieurs éléments de preuve.
L’adolescent a été arrêté et sera accusé de méfait et de port d'arme dans un dessein dangereux. Il fait partie de l’une des deux gangs de Longueuil dans la mire des policiers.
Noovo info a d'ailleurs appris qu'une nouvelle unité a été créée du côté du SPAL pour enrayer cette problématique de gangs émergents. L’objectif est d’éviter que la ville devienne un terreau fertile pour les gangs de rue, et surtout éviter une augmentation de la criminalité.
La nouvelle unité compte des intervenants du groupe contact, du groupe RESO, des enquêteurs, des agents de renseignements et des policiers affectés dans les écoles secondaires. Ils se rencontrent régulièrement pour faire le point sur la situation sur leur territoire.
«Ces jeunes-là se regroupent pour commettre des crimes ou se protéger. Parfois, il y a des nouveaux groupes qui se sont formés pour se protéger d’autres groupes qui se faisaient intimider, et ça créer des épisodes de violence», indique Régis Audet.
La nouvelle unité du SPAL a arrêté une quinzaine de mineurs depuis l'agression armée du 6 mars dernier à la polyvalente Jacques-Rousseau.