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Il y a Ford, mais General Motors (GM) s’est également amené dans cette zone d’innovation. Leurs manufactures fabriqueront des cathodes, composantes principales des batteries de véhicules électriques.
On voit donc toute l’importance du projet à l’échelle de la province, mais aussi à plus petite échelle, dans la région, où il se créera possiblement de la richesse – à condition que les élus s’assurent que les retombées financières profitent aux citoyens.
En outre, les entreprises environnantes pourront collaborer avec ces géants de l’automobile. En ce sens, on peut penser à la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour.
«Ça va mettre la table pour d’autres projets à venir», s’est réjoui le président-directeur général de la société, Donald Olivier, dans un entretien avec Noovo Info.
«Ce grand projet de développement, on souhaite qu’il contribue, au final, à améliorer la bonne qualité de vie qu’on a déjà à Bécancour», a renchéri la mairesse Lucie Allard.
Évidemment, la construction de l’usine de Ford viendra avec de nouveaux emplois, au nombre de 345 selon le premier ministre François Legault – des emplois payants, à son avis.
On sait qu’à l’heure où la main d’œuvre se fait rare et que le coût de la vie augmente à plus grande vitesse, la proposition est alléchante. Mais encore plus que cela, la classe politique avance que cette grande opération séduction pourrait favoriser la rétention des jeunes en région.
«On sait que les véhicules, c’est l’avenir. Si je pense à de jeunes ingénieurs, électriciens, mécaniciens, ils peuvent se dire qu’ils peuvent vivre en région et avoir un emploi dans l’industrie du futur», a déclaré le ministre fédéral de l’Innovation, François-Philippe Champagne.
Pour sa part, M. Legault a confirmé que d’autres annonces auront lieu en ce sens dans les prochains mois.
Voyez le compte-rendu de Valérie Gendron dans la vidéo ci-contre.