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Marilyn Bouchard, propriétaire de la boutique seconde main Objet Rejet, se promène de friperies en friperies pour sélectionner des vêtements et des décorations qui pourront plaire à un public plus ciblé. Cela permet donc aux gens qui n’ont pas de temps ou qui n’aiment pas fouiller dans les friperies, de pouvoir acheter seconde main.
«Parfois, il y a des gens qui me disent que "je vole" le beau stock dans les friperies. Mais par jour, il peut y avoir environ 3000 nouveaux items sur les tablettes des friperies. C’est juste ma façon à moi de participer à aider la planète», confie Marilyn.
Le directeur général adjoint du Groupe Coderr, Dave Gosselin, est d’avis que les friperies ou les boutiques seconde main ne sont plus nécessairement pour les personnes à faible revenu, comme il le fut un temps.
Selon lui, le monde des friperies et des boutiques seconde main sont ancrées dans l’économie circulaire.
«Le but de l’économie circulaire, c’est qu’un objet qui était destiné à être enfoui se retrouve sur le marché; que ce soit un petit bouton de chemise, de l’aluminium ou du papier». explique-t-il.