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Le comité «Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska» a déposé 9 pétitions lundi, une pour chaque municipalité où il y a de l'opposition.
Même si la préfète a annoncé que la MRC passait son tour pour l'appel à projets d'Hydro-Québec du 12 septembre prochain, le comité ne croit pas que les élus ne vont pas être à l'écoute de la communauté et redouble d'ardeur pour faire entendre la voix de la population.
«Ce n'est pas pour nous consulter qu'ils retardaient, c'est juste qu'ils n'étaient pas prêts. Aujourd'hui on leur montre qu'elle n'est pas là l'acceptabilité sociale», soutien la porte-parole du comité Pour un choix éclairé dans Nicolet-Yamaska, Janie Vachon-Robillard.
Selon les commentaires récoltés lors du porte-à-porte, certains citoyens craignent que les éoliennes génèrent une nuisance sonore et visuelle, d'autres dénoncent le manque de transparence des élus dans le processus, alors que certains s'inquiètent d'une perte de valeur immobilière et plusieurs croient que l'installation d'un parc éolien sur des terres agricoles va menacer la survie alimentaire des populations québécoises.
«La nature nous fait ses petits caprices. Comme producteur, on craint que dans l'avenir, on doive s'ajuster davantage. Pourquoi venir perturber nos terres agricoles ? Ce n'est pas du tout une place pour venir installer ça», explique l'un des agriculteur et membre du comité, Serge Lemire.
Selon lui, les éoliennes vont ajouter une pression énorme sur la terre, briser les systèmes de drainage et créer des tensions parasitaires pour les animaux.
Justement, un producteur laitier également présent à la rencontre du comité considère qu'il y a plusieurs répercussions sur la faune qui sont ignorées et peu présentent dans les débats.
«Les champs électromagnétiques qui se dégagent des lignes d'unification des éoliennes sont dommageables pour les vaches laitières qui sont très sensibles au courant parasite. Ça apporte des baisses de protéines laitières, une baisse de gras et ça font remonter les cellules somatiques. Ça peut aller jusqu'à une non-production de lait. En France, il y a beaucoup de données à ce sujet. Ici on n'en parle pas du tout.»
Il s'inquiète aussi de la survie de l'oie blanche «l'oiseau emblématique de la région» qui a besoin de passer sur les terres pour se nourrir.
La position du comité est claire, si la MRC décide d'aller de l'avant, «il faut qu'il y ait un référendum» sinon les droits démocratiques ne seront pas respectés selon sa porte-parole.