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La jeune ingénieure aérospatiale qui a piloté le robot Perseverance sur la planète rouge fera le tour des écoles de Limoilou afin de parler de la place des femmes en science.
Pour la Québécoise, ce sujet lui tient énormément à cœur, elle qui n’a pas eu la chance d’avoir de modèle féminin au cours de son parcours.
«Quand j’étais jeune, c’est ce qui me manquait, a-t-elle révélé à Noovo Info. Je voyais les ingénieurs d’Apollo 13: des hommes blancs, la petite cravate noire, la chemise blanche… Ce n’était vraiment pas moi.»
«Être capable d’offrir quelque chose de différent, c’est pour ça que je prends de mon temps, que je prends de mes vacances pour faire des choses comme ça. Et ça me fait tellement plaisir de voir que cette énergie que je mets là-dedans, c’est reçu et c’est remis.»
À la suite de son exploit, Farah Alibay a été acclamé par de nombreux habitants de la province. Une chose qui l’a grandement surprise, se souvient-elle.
«C’est quelque chose que je n’aurais jamais pensé être reçue comme ça. Ça me fait tellement un grand plaisir de voir que non seulement j’adore mon travail, mais que je peux partager ça et faire rêver les autres en même temps.»
Crédit photo: Courtoisie
Je pense que c’est l’attention qu’on m’a donnée au Québec, c’est quand même extraordinaire d’avoir cette plateforme-là, d’être capable de partager mon travail.
«J’ai fait voler un hélicoptère sur Mars, qu’est-ce que je fais maintenant?», s’est demandé Alibay en riant.
À seulement 35 ans, la Québécoise qui a grandi à Joliette a fait part des prochains défis qu’elle devra relever prochainement.
«Ça fait 8 ans que je travaille sur Mars sur différentes missions et maintenant je vais travailler sur un télescope. Ça va nous permettre d’étudier les débuts de notre univers, qu’est-ce qui s’est passé après le Big Bang. Ça va nous aider à comprendre ce qu’il s’est passé, la formation des galaxies, d’où vient l’eau.»
L’ingénieure aérospatiale mentionne que, malgré tout ce qui a déjà été accompli, le plus excitant reste à venir.
Crédit photo: Courtoisie
«Je pense que ce qui m’excite, c’est qu’il y a plein de découvertes à faire que je ne peux même pas m’imaginer encore, assure-t-elle. Il y a des idées qui vont nous venir dans les 10-20 prochaines années.»
Des questions existentielles n’ont toujours pas été répondues et la Québécoise souhaite pouvoir trouver les réponses.
«Est-ce qu’on est tout seul? Est-ce qu’il y a eu de la vie sur Mars? Est-ce qu’il y a eu de la vie sur toutes sortes d’autres places dans notre système solaire? On n’a jamais été aussi proche d’être capable de répondre à ces questions. J’aimerais ça dans ma carrière être capable de répondre à ça.»