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Après avoir rencontré une trentaine de témoins, effectué plusieurs expertises et analysé de nouveaux éléments de preuve, les enquêteurs du SPS ont complété leur enquête.
«Je vais laisser le soin au DPCP de déposer le type ou la nature des accusations. De notre côté, on a tout ramassé les éléments du puzzle de ce dossier-là», précise le relationniste au SPS, Martin Carrier.
On ne sait toujours pas vers qui ces accusations pourraient être ciblées.
Le 23 mars 2022, les autorités ont été appelées à intervenir au 6343 boulevard Bourque alors qu’une explosion venait de retentir à Sherbrooke. La déflagration a retenu les pompiers, ambulanciers et policiers durant toute la journée, alors qu’on pouvait observer le nuage de fumée noire à des kilomètres de distance.
L'évènement a fait cinq blessés graves.
Le CVA accueillait des dizaines d’entreprises en agroalimentaire. Celles-ci se partageant les installations du complexe, dont une cuisine industrielle, qui serait à source de l’explosion.
En parallèle à l’enquête policière, la CNESST avait déjà jeté le blâme sur le CVA, quelques semaines après. Dans son rapport, on apprenait qu’une personne présente dans la cuisine industrielle avait senti une odeur d’œuf pourri seulement quelques instants avant l’explosion. Cette odeur provenait d’une fuite de gaz propane causée par une ouverture accidentelle d’une valve.
Le rapport indiquait également qu’il y avait des manquements au niveau des équipements responsables de la détection de ce gaz, ainsi qu’à la formation des personnes travaillant au complexe sur les risques liés au propane.