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Droit des femmes, justice climatique et lutte à la pauvreté, les demandes des organismes au prochain gouvernement sont nombreuses. Par contre, les intervenants rencontrés sont loin de sentir l’appui des différents partis.
DOSSIER | ÉLECTIONS 2022
Mardi, le Comité régional estrien pour un Québec sans pauvreté, ConcertAction Femmes Estrie, le Regroupement des organismes communautaires (ROC) de l'Estrie, la Table ronde des organismes volontaires en éducation populaire de l'Estrie et Solidarité populaire Estrie étaient réunis au parc Jacques-Cartier de Sherbrooke pour rappeler les enjeux auxquels ils font face.
Plus de 200 organismes estriens étaient représentés par leurs différents porte-parole, et d'une même voix, ils ont réclamé 50 millions de $ additionnels par année pour la région, un financement qui serait basé selon leur mission.
«On peut bien envoyer de l'argent ciblé pour essayer de régler certaines situations ou des causes à la mode. Mais, on n'y arrivera pas si on continue toujours de faire ça, parce que ça met les organismes en compétition. Respecter l'autonomie, c'est vraiment d'y aller via le financement, qui permet vraiment aux organismes d'œuvrer, d'engager des gens et d'offrir des salaires qui puissent retenir les gens», a défendu Claudia Fiore-Leduc du ROC de l'Estrie.
Pour les plus récentes nouvelles touchant l'Estrie, consultez le Noovo.Info.
Outre ce financement additionnel, les différents intervenants souhaitent, entre autres, la création d'un ministère des droits des femmes et de l'égalité, la hausse du salaire minimum pour diminuer la pauvreté et bannir les énergies fossiles d'ici 2030.
La population est également invitée à participer, mardi soir, à la soirée «Justice sociale en saison électorale», qui est organisée à Sherbrooke par le regroupement d'organismes. Des capsules vidéos y seront présentées avec les réponses des différents candidats politiques sur les questions liées à la justice sociale.
Voyez le reportage du journaliste Guillaume Cotnoir-Lacroix.