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«Il s’agit de Valentin de Terni, un prêtre italien de l’Empire romain vers les années 260, un moment où les chrétiens n’avaient pas la liberté de culte. À cette époque, les empereurs romains ne portaient pas le christianisme dans leur cœur», explique l’historienne Geneviève Pronovost en entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end, animé par Meeker Guerrier.
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Elle raconte que Claude II le Gothique était l’empereur de Rome de l’époque et qu’il avait de la difficulté à recruter des soldats pour son armée. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a décidé de bannir les mariages. Claude II le Gothique croyait qu’en bannissant le mariage, les hommes seraient pas tentés de rester à la maison près de leur famille.
«Mais Valentin de Terni n’était pas d’accord avec l’empereur et il a continué à bénir les unions avant de se faire arrêter par l’empereur.»
Tout devient légende par la suite. «Plusieurs disent qu’il était enfermé dans une tôle et qu’il a rencontré la fille de son joailler qui est aveugle. Il en serait tombé amoureux et lui aurait envoyé un billet signé "Ton Valentin". Elle aurait retrouvé la vue le 14 février alors que Valentin se faisait décapiter», renchérit Geneviève Pronovost.
La légende est donc venue nourrir la tradition d’envoyer de petits mots.
«C’est 230 ans plus tard, Gélase 1er, le pape de l’époque, décide d’introduire la fête dans le calendrier religieux.»
Voyez l’entrevue complète avec Geneviève Pronovost dans la vidéo.