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«Je suis stressé», a confié l'un des travailleurs.
Les permis de travail de sept employés d'une entreprise de fabrication d'équipements de contrôle de la pollution à Laval expireront bientôt, et l'entreprise exhorte Ottawa à reconsidérer l'assouplissement des nouvelles règles du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
Fabian Molano, originaire de Colombie, est l'un de ces employés.
«Je suis stressé», a-t-il confié à CTV News. Il se trouve actuellement au Canada avec un permis de travail fermé.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Le président d'Airex Industries, Tony Vasilakos, a souligné le rôle crucial que jouent ces travailleurs dans l'entreprise.
«La perte de sept soudeurs qualifiés CWB créerait un vide important tant au niveau de la production que de notre capacité de production», a-t-il ajouté.
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Fondée en 1975, l'entreprise emploie environ 90 personnes.
Les employeurs sont tenus de soumettre une étude d'impact sur le marché du travail (EIMT) pour embaucher des travailleurs étrangers. Cependant, de nouvelles modifications ont été apportées au programme en novembre 2024.
Les entreprises situées dans des régions où le taux de chômage est supérieur ou égal à 6% doivent désormais augmenter de 20% le salaire minimum des travailleurs étrangers temporaires. Les demandes d'EIMT qui ne répondent pas à ces nouveaux critères seront refusées.
Ce changement vise à encourager l'embauche de travailleurs canadiens. Mais M. Vasilakos fait valoir qu'il est difficile de trouver des travailleurs qualifiés, en particulier des soudeurs, dans la région.
«Même si Drummondville, où nous fabriquons nos produits, a un taux de chômage élevé, ce n'est pas comme si je pouvais trouver des soudeurs ici», a-t-il fait remarquer.
En raison des nouvelles règles, l'entreprise est désormais tenue de payer ses travailleurs 33$ de l'heure.
M. Vasilakos a exprimé sa frustration, soulignant que l'entreprise avait respecté les directives du programme fédéral, mais que le processus était plus complexe que lorsqu'il avait embauché ses premiers employés.
«Nous avons l'impression qu'on nous a coupé l'herbe sous le pied», a-t-il dit.
CTV News a contacté Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) pour obtenir des commentaires, mais n'avait pas reçu de réponse au moment de la publication.