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C’est pourquoi les restaurateurs du Québec lancent une enquête interne concernant les présumés pourboires excessifs demandés par les terminaux de paiement, un phénomène qui pourrait être nuisible à l’industrie de la restauration, mentionne l’Association Restauration Québec (ARQ).
Des terminaux de paiement dans les restaurants et les comptoirs pour emporter suggèrent d’ajouter 20% à 30% de pourboire après taxes. Or, le pourboire recommandé est de 15% avant les taxes.
L’ARQ demandera alors à son fournisseur de services des solutions de paiement numérique.
«Si on constate que la perception est la réalité, on va rappeler à nos membres qu’il faut être sensible à la perception du client et à sa capacité de payer», a expliqué la directrice aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ, Dominique Tremblay.
Le restaurant Alentours, à Québec, en a par ailleurs eu assez et a décidé d’exclure les pourboires de son établissement et d’y aller plutôt d’une augmentation de 10% des items sur le menu afin de «sécuriser le revenu de ses employés».
«On amène le terminal avec le montant réglé. Il n’y a pas de calculs ni de pensées. La transaction n’est pas plus élevée», a expliqué le chef et propriétaire du restaurant, Tim Moroney.
Le restaurateur n’a pas l’intention de revenir en arrière. «Ça n’a pas baissé nos réservations et ça n’a pas choqué nos invités», a ajouté M. Moroney.
De son côté, l’ARQ ne souhaite pas mettre fin aux pourboires, alors que la clientèle ne réagit pas toujours bien.
Alors qu’il n’existe aucune solution pour préprogrammer le pourboire avant les taxes sur les terminaux de paiement, Mme Tremblay suggère d’entrer un 13% sur la machine, ce qui équivaudrait à un 15% de pourboire avant les taxes.
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