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Audrey Tremblay - une résidente de l’immeuble - raconte avoir averti le gestionnaire de l’immeuble de l’époque de la situation il y a un an et demi. Constatant qu’aucune action n’a été entreprise, elle affirme avoir engagé un exterminateur de sa poche pour se débarrasser des parasites.
Mme Tremblay dit avoir déposé une plainte à la régie du logement afin de faire bouger les choses.
Bien qu’un exterminateur venait chaque mois pour traiter le problème, les punaises réapparaissaient, et ce, au grand dam des locataires.
«J’ai perdu tous mes meubles à force des traitements et ça a commencé à s’infester souvent à cause des logements voisins», a déploré Alexandre Hersir, un autre locataire.
Il y a environ huit mois, une nouvelle gestionnaire, Kamala Balu, a décidé de venir à la rescousse des locataires de l’immeuble à logements, qui est géré par l’organisme à but non lucratif une Place pour rester.
Mme Balu a décidé d’appeler un autre exterminateur afin de régler le problème pour de bon. Seul problème, l’OBNL n’a pas l’argent nécessaire dans ses coffres pour couvrir les frais d’exterminateur, alors que la facture s’est élevée à 50 000$.
«On va régler le problème et après on va s’occuper d’aller chercher des fonds», a mentionné Mme Balu à Noovo Info.
Interrogé par Noovo Info, l’exterminateur Peter Kabala a expliqué que, lorsqu’il y a une infestation de punaises de lit, quelques petits traitements isolés ne suffisent pas. Il faut traiter l’ensemble des logements voisins de l’immeuble à logements.
«Quand on est arrivé ici, l’infestation était majeure, a-t-il lancé. Il a fallu mettre de la chaleur pour chauffer les appartements. On a chauffé jusqu’à 65 degrés Celsius.»
Aujourd’hui, l’exterminateur a affirmé que le problème de punaises de lit est réglé à 90%.
«Ça fait deux mois que j’en ai pas vu», a assuré un autre résident de l’immeuble à logements.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.