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Société

«C’était honteux de vivre ici»: l'histoire oubliée de «Punaises-ville» sur les Plaines d'Abraham

Saviez-vous que les Plaines d’Abraham ont hébergé les familles les plus démunies de la Ville de Québec à la fin de la Deuxième Guerre mondiale?

Reportage vidéo :
/ Noovo Info

Texte :

/ Noovo Info

Source

Noovo Info

Saviez-vous que les Plaines d’Abraham ont hébergé les familles les plus démunies de la Ville de Québec à la fin de la Deuxième Guerre mondiale?

L’histoire du village des Cove Fields est actuellement racontée par la Commission des champs de bataille nationaux, qui nous ramène dans une période peu connue de l'histoire de Québec afin de récolter des témoignages.

 

«De 1945 à 1951, des familles ont vécu sur les plaines d’Abraham au moment où il y avait une pénurie de logements à Québec», a expliqué Caroline Ricard de la Commission des champs de bataille nationaux.

Le «Faubourg de la misère»

De nombreuses familles s’entassaient dans de minuscules baraques militaires. Chaque logement comptait quatre petites pièces. Les gens vivaient les uns sur les autres avec des conséquences incroyables.

«On mangeait la misère à la grosse cuillère. C’était honteux de vivre ici», a lancé la coordonnatrice en jeu interprétatif, Virgine «Rose-Anna» Arsenault.

Au total, 1200 résidents ont résidé dans «le Faubourg de la misère». «Certains appelaient même ça Punaises-ville», a ajouté Mme Arsenault, qui raconte que ces baraques n’étaient pas du tout conçues pour accueillir des familles de 10 à 12 enfants.

«Il n’y avait pas de logis pour eux, les gens préféraient louer des immeubles à des personnes qui avaient moins d’enfants. Des logements n’avaient même pas de toilettes, imaginez l’odeur qu’il y avait.»

Les lits manquaient à «Punaises-ville», si bien que des enfants erraient la nuit en attendant qu’un lit se libère pour pouvoir y dormir.

«Des enfants ne pouvaient pas aller à l’école l’hiver, car ils n’avaient rien à se mettre sur le dos pour marcher», a déploré Mme Arsenault.

Voyez le reportage de Mathieu Boivin dans la vidéo.

Reportage vidéo :
/ Noovo Info

Texte :

/ Noovo Info

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