Mais pour ce faire, Logisco voudrait un coup de pouce des autorités. Autrement, «penser qu’on peut faire des appartements en bas de 1200 $, 1300 $, 1400 $ par mois, c’est très, très, très difficile, surtout qu’on n’a pas eu de congé de taxes– rien qui nous facilite la tâche de ce côté», considère son président Michel Parent.
Noovo Info a rencontré M. Parent sur le chantier de 146 appartements de Logisco à Lévis, un des projets les «plus haut de gamme qu’on a fait chez Logisco»; «de la haute qualité avec vue sur l’embouchure de la rivière Chaudière, sur le fleuve, sur la ville…»
À l’heure actuelle, si on regarde les cartes de Québec et de Lévis, il y a beaucoup de projets qui se bâtissent sous la bannière de Logisco. L’entrepreneur est sur le point de rendre disponibles 500 nouveaux logements à Québec et à Lévis.
«À part l’Hélios, on a le District GC, tout près du rond-point à Lévis, secteur Desjardins – 264 unités», calcule Michel Parent. «On a aussi le secteur Lebourgneuf, la phase 5 du KOS. Dans les trois dernières années, on a déjà construit 280 unités à peu près dans ce secteur, au coin de Chauveau et de Robert-Bourassa. On termine le MUSO sur le boulevard Wilfrid-Hamel, tout près de l’aéroport, qui est dédié à nos propriétaires de chiens.»
Des allègements de taxes au privé?
Avec tout ce volume, le président de Logisco croit qu’un congé de taxe pourrait aider l’entrepreneur à éventuellement réduire les prix.
«Vous comprendrez que, dans les deux, trois dernières années, on a quand même eu des défis majeurs pour faire des projets neufs», déplore Michel Parent, en citant l’inflation galopante.
«Ce serait apprécié d’avoir certains allègements. On n’a plus accès à notre crédit de 36% de TVQ parce que les unités sont plus dispendieuses.»
M. Parent voit une autre avenue.
«La ministre [de l’Habitation, France-Élaine] Duranceau, évalue la possibilité de subventionner certains propriétaires privés qui voudraient mettre en marché du produit locatif», note-t-il. «On attend des nouvelles de ce programme.»
Logisco aimerait participer à un tel programme, «pour que ce ne soit pas juste les coopératives et le logement social qui en profitent».
«On est là pour donner un coup de main, on connaît le métier et on pourrait vraiment enclencher ça rapidement», dit-il.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.