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«Ça reconnaît que ce sont des piliers fondamentaux dans la formation générale», a affirmé Youri Blanchet, président de la Fédération de l'enseignement collégial (FEC-CSQ), en soulignant que c'était «fort attendu» par le milieu.
Un groupe de travail a donc été mandaté pour revoir la formation générale. Une cinquantaine de recommandations ont été émises dans leur rapport sur la réussite, dans le but d'améliorer les programmes.
«Les profs ont déjà beaucoup d’autonomie et de l’attitude pour faire des cours intéressants, qui vont donner le goût aux étudiants d’apprendre le français, la littérature et la philosophie», a toutefois indiqué Yves de Repentigny, vice-président du regroupement cégep de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ).
Parmi les recommandations, qualifiées comme étant «ambitieuses», les experts suggèrent d'assurer une meilleure collaboration entre les enseignements du secondaire et du cégep ainsi que de réduire le nombre d’étudiants dans les classes de français et de philosophie. Le groupe de travail recommande aussi d'offrir un perfectionnement aux enseignants afin qu’ils soient plus au fait des étudiants.
«On parle d’aller se perfectionner pour être davantage au fait de la diversité des besoins et des parcours des étudiants, des notions didactiques, etc.», a expliqué Yves de Repentigny, en précisant que la réduction des classes permettra de faciliter le travail des enseignants, qui sont déjà débordés.
Des rencontres sont prévues à l'automne 2024 entre le ministère et le réseau des cégeps pour en discuter davantage. D'ailleurs, le réseau est bien conscient que les mesures ne seront pas mises en place tout de suite.
«On ne peut pas faire cela en une session ni en un an», a prévenu le vice-président du regroupement cégep de la FNEEQ. «Ça doit se faire sur un certain nombre d’années, au minimum de cinq ans.»
Voyez le reportage de Marika Simard dans la vidéo.