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C'est ce qu'a décidé le conseil exécutif de la Ville de Québec, lundi matin. Cette proposition avait pourtant était formulé par l'élue deux semaines auparavant.
«Est-ce que c'est une question de machisme ou est-ce que, après un peu de recul, c'est un peu plus le portrait du maire qui cherche tout le temps à faire signe de s'en sortir au lieu de régler le problème?» a soulevé la cheffe de Transition Québec. «Il préfère démontrer son impuissance au lieu de prendre charge.»
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La conciliation travail-famille est un enjeu particulièrement difficile à gérer pour les élus.
«Si on a le droit, plus de droits aux salariés qu'aux autres travailleurs, c'est préjudiciable», a déploré Mme Smith en conférence de presse.
Avant 2016, les conseillers municpaux ne pouvaient pas prendre plus de 90 jours consécutifs de congé parental. Depuis 2016, ils ont droit à 18 semaines de congé parental. Par contre, selon la loi, on ne peut pas se faire remplacer par un non-élu.
Mme Smith affirme qu'elle aurait été satisfaite si l'administration avait l'intention de partir un comité, parce que «c'est un débat à faire».
«On reconnaît évidemment que des améliorations peuvent être apportées aux conditions dont disposent les élues dans le contexte de congé parental», a réagi l'administration du maire Bruno Marchand.
Voyez le reportage de Jean-Simon Bui ci-contre.