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«Le genre de commentaire qu’a reçu ma collègue est totalement inacceptable. On continue de rencontrer des experts et d'analyser les différentes options. Mon objectif reste de déposer un projet de loi à l’intérieur du mandat», a affirmé M. Bonnardel.
De son côté, Mme Proulx en a assez. Elle a décidé de partager un message haineux de nature sexuelle publié par un utilisateur anonyme sur le réseau X. «Un moment donné, faut dénoncer pis là, c’est assez!», a écrit la ministre du Tourisme.
Sur ledit message, il est possible de lire: «Elle en a sucé en t*barnack des gr*ines cette p**asse-là avant d’aboutir dans le bureau du PM vous pouvez me croire.»
Un moment donné, faut dénoncer pis la, c’est assez ! pic.twitter.com/6zijziKWHA
— Caroline Proulx (@caroaubureau) February 1, 2024
Bien que légiférer sur le web demeure une chose complexe, François Bonnardel avait confié lors d’une entrevue avec Noovo Info vouloir mettre fin au «party» des cyberintimidateurs.
Alors que plusieurs personnes se sentent invincibles sur le web et croient qu’elles peuvent écrire ce qu’elles veulent sans graves conséquences, l’avocat en droit criminel Me Cédric Materne réplique qu’un ou deux messages peuvent être considérés comme étant du harcèlement criminel, «surtout si la personne qui reçoit ces messages a des craintes pour sa sécurité».
«Ce qui est écrit sur internet, ça reste et on peut retrouver facilement ces personnes», a-t-il expliqué à Noovo Info.
L’histoire de Sébastien Rioux en est la preuve.
Peter Poncak a écopé d'une peine de neuf mois pour harcèlement criminel en ligne. Il aura fallu de nombreux passages en cour pour que M. Rioux, victime de ce fan de l’ex-animateur de radio de Québec Jeff Fillion, connaisse finalement la sentence.
Pendant 18 mois, Rioux a reçu des insultes, des menaces de mort, des messages à caractère pornographique et scatophile de la part de Poncak, qui a tenté d’usurper son identité afin de le faire passer pour un pédophile.
Aujourd’hui M. Rioux conseille aux personnes victimes de messages haineux de porter plainte aux autorités.
«Faites des captures d’écran et ne répondez pas aux messages, c’est très important. Portez plainte. Si vous arrivez devant les autorités avec un dossier moindrement monté, vous allez faciliter la tâche des autorités», a-t-il lancé.
À voir dans la vidéo.