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Est-ce réellement le cas? Est-ce trop alarmiste d’y aller d’une telle déclaration?
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Alors que les déclarations du jeune politicien ont soulevé plusieurs réactions dans les dernières semaines, la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, responsable de santé planétaire au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal (UdeM), s’est penchée sur le dossier.
Selon l’experte en environnement, il n’y a aura «jamais une élection de la dernière chance».
«Il ne sera jamais trop tard pour agir pour le climat, parce que toute action pour le climat peut permettre de réduire les vulnérabilités, de réduire les décès ou des enjeux que l’on voudrait éviter», a lancé Dre Pétrin-Desrosiers, lundi lors du «Show parallèle», animé par Émilie Clavel.
La responsable de santé planétaire estime toutefois qu’il est essentiel que les Québécois agissent le plus tôt possible afin de contrer les changements climatiques.
«Mais de parler de dernière chance, je pense que c’est un peu occulter que la crise climatique, que la transition écologique qui nous attend est remplie de bénéfices pour la société. Je pense que c’est plus important de parler de qu’est-ce qu’on peut en ressortir de positif en matière de transition environnementale et ça devrait intégrer beaucoup plus les discours de nos chefs de partis», a-t-elle expliqué sur les ondes de Noovo Info.
M. Nadeau-Dubois avait présenté son parti comme le seul proposant un véritable changement tandis qu’il a accusé les précédents gouvernements d’allégeance libérale, péquiste et caquiste d’avoir failli à la tâche au cours des 30 dernières années en ayant pris du retard en environnement et d’avoir laissé le système de santé- se détériorer.