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Selon un sondage de la compagnie Sunlife, 30% des personnes de plus de 60 ans sont affectés par la hausse du coût de la vie.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo liée à l’article.
À 66 ans, Élise Girard est une jeune retraitée du réseau de la santé, elle qui occupait un poste de préposée aux bénéficiaires au CHUM. Aujourd’hui, elle n’a pas le choix de fréquenter une banque alimentaire pour joindre les deux bouts.
«Le problème que j’ai en ce moment, c’est ma médicamentation, qui est difficile à payer», avoue la sexagénaire.
Les revenus mensuels de Mme Girard s’élèvent à 1500 $, ce qui inclue son fonds de pension, sa rente de retraite, ainsi que le fonds de vieillesse fédéral. Malgré tout, ce n’est pas suffisant.
«Pour une personne seule, c’est encore pire. Il faut être très organisé», témoigne la retraitée. Selon celle-ci, c’est au niveau des fruits et légumes que l’augmentation des prix est la plus marquée.
Mme Girard est loin d’être la seule dans cette situation. Plus de 660 personnes âgées de plus de 60 ans fréquentent la même banque alimentaire. Elle est d’ailleurs loin de s’apitoyer sur son sort.
«Personne ne s’attendait à une augmentation aussi significative du coût de la vie», relève de son côté le vice-président régional des relations clients de Sun Life, Yashar Zarrabian. D’après lui, les hausses des taux d’intérêt et des prix associés aux soins de santé sont les plus considérables.
L’augmentation de l’espérance de vie a aussi un rôle à jouer, selon Yashar Zarrabian. «Le risque de vivre au-delà de ses avoirs est très élevé», souligne-t-il.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo.
Note de la rédaction : Une versoin précédente de cet article attribuait des propos aux mauvais intervenants. Notez également que le nom de famille du vice-président régional des relations clients de Sun Life est bien Zarrabian et non Zarribian tel qu'écrit dans une version précédente de l'article. Pour plus d’information, consultez les normes éditoriales de Noovo Info.