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Alors que les limites de rassemblements dans les lieux publics prendront officiellement fin dès samedi, plusieurs Québécois estiment que le retour à la vie normale frappe à nos portes et qu’on voit enfin la lumière au bout du tunnel. Mais, est-ce qu’il est trop tôt pour crier victoire?
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, jeudi, Dr Vadeboncoeur a lancé que la vie «normale» n’est pas encore de retour, puisque les assouplissements risquent de provoquer une hausse de contaminations, d’hospitalisations et, ultimement, de décès.
«Je dirais plutôt que c’est une nouvelle “vie normale” qu’il va falloir suivre de très près, soutient-il. Il y a des pays où les cas montent en ce moment. Il va falloir trouver un meilleur terme, car ça enlève beaucoup de vigilance aux gens, qui pensent qu’on est redevenus normaux.»
À voir dans la vidéo qui accompagne ce texte.
«Ce n’est pas comme si on retournait en 2019, a ajouté Vadeboncoeur. Il y a encore beaucoup de virus qui circule. Il y a quand même quelques cas qui entrent à l’hôpital.»
«On n’est pas dans une situation où il ne se passe plus rien. J’ai l’impression que les gens perçoivent ça, avec le fait qu’on enlève toutes ces règles-là.»
L’urgentologue québécois a d’ailleurs avancé que le gouvernement Legault ne pourra pas dire, une fois de plus, qu’il n’avait pas anticipé une nouvelle hausse des hospitalisations, affirmant qu’il y aura une prochaine vague de cas avec le retour des rassemblements et des contacts.
«Il va y avoir une autre vague, c’est inévitable, lance-t-il. La grande question, c’est son ampleur, son impact et si on est prêts à vivre avec ça. Mais de dire qu’on ne voyait rien venir, c’est clair que les cas vont augmenter quand on va tout ouvrir.»
«Si on augmente les contacts, il y a plus de contaminations, il y a plus de cas. Donc, il n’y a pas eu de phase de la pandémie où ça ne menait pas à plus d’hospitalisations et à des décès. La question, c’est surtout: combien?»
Vadeboncoeur estime également que le gouvernement se doit d’expliquer les impacts des assouplissements sur les hospitalisations et les contaminations.
«Si c’était plus clair, ça serait peut-être une décision plus éclairée de la part de la population.»