Mais depuis un certain temps, l’organisation bénévole avait remarqué que sa relation avec les autorités avait changé, raison pour laquelle elle n’aurait pas été déployée lorsque les fillettes Carpentier manquaient à l’appel.
«Ils étaient plus hésitants à nous déployer», a raconté le président de l’Association québécoise de recherche et sauvetage, Guy Lapointe, mardi sur les ondes de Noovo Info 17. Évidemment, il y avait un aspect sécurité pour nos bénévoles qui ne sont pas armés et qui ne sont pas formés comme des policiers, mais il aurait pu y avoir une meilleure communication afin de déployer nos bénévoles avec l’aide des policiers.»

À la suite du rapport «percutant» du Bureau du coroner, M. Lapointe s’est dit rassuré de voir les recommandations apportées par Me Luc Malouin. À ses yeux, l’intervention de bénévoles aurait facilité l’intervention dans l’affaire Carpentier, et ce, avec des effectifs supplémentaires.
Depuis des évènements tragiques de juillet 2020, où Martin Carpentier a assassiné ses filles et s’est enlevé la vie, les autorités de la SQ ont repris contact avec l’Association québécoise de recherche et sauvetage, souligne M. Lapointe.
«Ce n’est pas encore parfait, nuance-t-il. Les autorités doivent expliquer les raisons pourquoi elles décident de ne pas déployer nos équipes bénévoles. On est déployés beaucoup plus rapidement et nos équipes sont mieux utilisées dans les années qui ont suivi.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo.