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Pierre Fitzgibbon soutient que la mesure a pour but de «protéger» les intérêts des consommateurs et s'assurer d'une plus saine compétitivité du marché.
«Je ne pense pas que ça va changer grand-chose. Est-ce qu’on pourrait avoir un prix plafond?», demande plutôt l’une des automobilistes à qui Noovo Info s’est adressé.
Les arguments de M. Fitzgibbon n’ont pas plus réussi à convaincre le titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie du HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau.
«À court terme, ça ne va rien changer parce qu’on n'a pas un problème de prix trop bas, on a un problème de prix trop élevé», soutient M. Pineau.
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À plus long terme, abolir le prix plancher pourrait toutefois faire «venir de nouveaux joueurs», et ainsi encourager une certaine concurrence.
La question se pose, pourquoi a-t-on instauré le prix plancher? Il a été instauré à la fin des années 1990 dans le contexte d’une guerre de prix entre les grandes pétrolières qui tentaient d’éliminer les petits vendeurs indépendants.
Certaines de ces plus petites entreprises qui existent encore aujourd’hui estiment que la situation pourrait se répéter.
«[Les grandes entreprises] pourraient vendre, à la pompe, moins cher que ce qu’ils vendent aux plus petites entreprises qui créent la compétition», soutient le porte-parole des Pétroles Maurice, en entreprise familiale, Jean-Philippe Daurey.
Voyez le reportage de Jean-François Poudrier dans la vidéo.