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Québec annonce l'ouverture de deux autres cliniques d'infirmières praticiennes spécialisées (IPS) à Montréal.
Dans ses efforts pour résoudre la crise qui frappe les urgences de la province, Québec annonce l'ouverture de deux autres cliniques d'infirmières praticiennes spécialisées (IPS) à Montréal. Un modèle que le Parti québécois (PQ) souhaite voir s'étendre dans toutes les régions.
Les nouvelles cliniques sont situées à l'Hôpital Notre-Dame et au CLSC de Verdun, et ont graduellement commencé leurs activités depuis jeudi, précise le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé.
Composées d'infirmières praticiennes spécialisées, cliniciennes et auxiliaires, les équipes prennent en charge les patients qui sont réorientés par le Guichet d'accès à la première ligne à partir de l'urgence ou de la ligne pédiatrique du 811.
Ces cliniques IPS sont ouvertes du lundi au vendredi, de 16 h à 20 h, ainsi que le samedi et les jours fériés, de 8 h à 17 h.
Le déploiement de ces établissements est l'une des mesures mises en œuvre par la cellule de crise du gouvernement Legault afin de désengorger les urgences du Québec.
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Le mois dernier, la cellule de crise menée par le ministre Dubé s'est engagée à ouvrir deux cliniques IPS sur le territoire montréalais au cours des prochaines semaines.
Le cabinet de l'élu caquiste affirme avoir dépassé cet engagement avec un total de quatre cliniques confirmées jusqu'à maintenant. Depuis peu, une d'elles a été inaugurée dans l'est de Montréal au CLSC Olivier-Guimond. Une autre a été annoncée jeudi à Saguenay.
Québec promet le dévoilement d'une cinquième clinique au cours de la semaine prochaine, a indiqué l'attaché de presse du ministre Dubé à La Presse Canadienne.
Le PQ réclame d'ailleurs la multiplication des cliniques IPS dans toutes les régions.
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La formation souverainiste appelle le gouvernement Legault à accélérer leur mise en place, vantant l'expertise et la pratique des infirmières qui y œuvrent.
«Au lieu de s’entêter avec le modèle de ‘‘mini-hôpitaux privés’’ qui risque de cannibaliser davantage les ressources du réseau public au profit du réseau privé, nous sommes convaincus que l’implantation de cliniques autonomes d’IPS dans les CLSC partout au Québec favorisera le désengorgement des urgences en plus de faciliter l’accès à la première ligne», a soutenu le porte-parole péquiste en santé, le député Joël Arseneau, dans un communiqué transmis vendredi matin.
Les équipes d'infirmières pratiquant dans ces établissements peuvent aussi offrir des soins médicaux.
Figurent notamment la possibilité de prescrire de la médication et des examens diagnostiques, de déterminer des traitements médicaux, d'effectuer des suivis de grossesse sans la surveillance d'un médecin, ainsi que de diagnostiquer des maladies.
Les infirmières sont aussi appelées à collaborer avec d'autres professionnels de la santé.