Début du contenu principal.
Un cas récent de scorbut détecté au Canada rappelle aux médecins de prendre en compte le diagnostic.
Un cas récent de scorbut détecté au Canada. Dans une étude publiée lundi dans le Journal de l'Association médicale canadienne (JAMC), on décrit le cas d'une femme de 65 ans qui a été traitée dans un service d'urgence après avoir ressenti «une faiblesse progressive des jambes et une mobilité réduite» pendant huit jours.
Ce texte est la traduction d'un article de CTV News.
La vitamine C joue un rôle essentiel dans de nombreux processus métaboliques et dans la cicatrisation des plaies.
Le diagnostic a été posé après examen des antécédents médicaux et sociaux de la patiente, selon l'étude. Elle avait des antécédents d'hypertension, de dyslipidémie, d'hypothyroïdie, d'anxiété et de dépression. En outre, elle a déclaré qu'elle fumait un demi-paquet de cigarettes par jour.
À VOIR | Piqûre de tique: une nouvelle étude pour prévenir la maladie de Lyme
En outre, elle a connu pendant plusieurs années des «limitations substantielles» dans ses activités quotidiennes, telles que les courses et la préparation des repas, en raison de douleurs musculaires qui rendaient la marche difficile, peut-on lire dans l'étude. Elle a également fait état d'un faible soutien social ou familial, ce qui s'est traduit par un régime alimentaire médiocre, composé essentiellement de soupe et de poisson en conserve, et pauvre en vitamines.
L'étude cite des données qui suggèrent que la carence en vitamine C est plus fréquente chez les personnes ayant un faible statut socio-économique.
Bien que le scorbut soit souvent «asymptomatique» et nécessite rarement des soins sérieux, les auteurs du rapport affirment que les médecins devraient tout de même envisager le diagnostic, en particulier chez les patients présentant des saignements anormaux, ainsi que de la fatigue, des œdèmes ou un essoufflement.
Les médecins doivent notamment tenir compte des patients présentant un risque accru de carence en vitamine C, notamment les enfants, les fumeurs ou les personnes souffrant de troubles liés à l'utilisation de drogue, d'un syndrome de malabsorption ou d'un mode d'alimentation restrictif.