Début du contenu principal.
Ils sont plus susceptibles de ne pas avoir bu dans la dernière semaine que le contraire, selon une enquête.
Selon une enquête sur la consommation récente d'alcool, les jeunes Canadiens sont plus susceptibles de ne pas avoir bu un verre au cours de la dernière semaine que le contraire.
Cet article a été traduit à partir d'un contenu de CTV News.
L'enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de Statistique Canada a révélé que 67 % des personnes âgées de 18 à 22 ans n'avaient pas consommé d'alcool au cours de la semaine écoulée, contre 54 % pour l'ensemble des Canadiens.
La consommation à haut risque est également moins répandue chez les plus jeunes, puisque seuls 8 % d'entre eux ont bu sept verres ou plus au cours de la semaine écoulée, soit près de la moitié de la moyenne canadienne (15 %).
Selon un sondage Léger réalisé auprès de la génération Z (18 à 27 ans) et des milléniaux (28 à 43 ans), 22 % des membres de la génération Z ont déclaré n'avoir jamais bu d'alcool, contre seulement 12 % des milléniaux.
À VOIR ÉGALEMENT | Le défi OcSobre: solidaires des jeunes vivant avec une dépendance
La même enquête Léger a également révélé que 29 % des participants de la génération Z et milléniaux réduisaient leur consommation d'alcool. Pour ceux qui souhaitent ralentir ou arrêter leur consommation d'alcool, il existe une expression: «sobriété et curiosité».
«La curiosité sobre est un processus essentiel pour surmonter la surconsommation d'alcool», explique Lindsay Sutherland Boal, fondatrice de She Walks Canada, un groupe dont la mission est d'aider les femmes à surmonter leurs difficultés avec l'alcool.
Mme Sutherland Boal explique qu'elle a créé cette plateforme après avoir eu l'impression que les programmes conventionnels ne reflétaient pas son expérience personnelle de la lutte contre l'alcoolisme. Elle voulait créer quelque chose pour les «buveurs de la zone grise», c'est-à-dire ceux qui n'ont pas touché le fond, mais qui savent qu'ils luttent quand même.
La plateforme propose des appels de coaching en groupe pour les femmes et organise des marches communautaires.
«Il s'agit d'un exercice peu contraignant qui nous fait sortir de la maison et de l'endroit où nous buvons», explique Mme Sutherland Boal.
Elle ajoute que le groupe attire de plus en plus de personnes qui n'ont pas encore commencé à arrêter de boire, mais qui sont intéressées par l'idée.
Selon le Centre canadien sur les dépendances et l'usage de substances (CCSA), toute consommation de plus de deux verres standard par semaine est associée à un risque de dommages.
Les boissons standard sont, par exemple, 12 onces de bière ou de cidre à 5 % d'alcool, 5 onces de vin à 12 % d'alcool et 1,5 once de liqueur à 40 % d'alcool.
Pour une personne consommant de trois à six boissons standard par semaine, «le risque de développer plusieurs types de cancer, y compris le cancer du sein et du côlon, augmente», selon les conseils du CCSA.
Et à partir de sept verres par semaine, «le risque de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral augmente considérablement», et chaque verre standard supplémentaire «accroît radicalement le risque de conséquences liées à l'alcool».
Pour Sutherland Boal, il ne fait aucun doute qu'aucune quantité d'alcool n'est sans danger. Elle ajoute que pour ceux qui sont curieux de savoir s'ils sont sobres, le fait d'en parler avec d'autres facilite le début de leur parcours.
«Si nous pouvons amener les gens à parler de réduire leur consommation d'alcool ou d'arrêter complètement de boire dès le début, la trajectoire sera beaucoup plus facile que s'ils devaient le faire seuls.»