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«C’est probablement la pire chose que nous avons vue sur la ferme.»
Une famille habitant au sud-ouest de la Saskatchewan fait face à une perte financière et émotionnelle importante après que 28 de leurs bovins aient été mortellement frappés par la foudre.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«C’est probablement la pire chose que nous avons vue sur la ferme», a lancé le propriétaire de la ferme, Glen Briere, en larmes.
«Quand je suis arrivé sur les lieux, ça m’a rendu malade de voir ça.»
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M. Briere est un fermier de quatrième génération. Sa ferme familiale a été construite en 1912, près de Mankota, située à environ 200 kilomètres de Moose Jaw.
Glen et sa femme étaient à l’extérieur de la ville pour le week-end. Son beau-frère surveillait les vaches pendant leur absence, dimanche, lorsqu’il a fait la macabre découverte.
Il y avait 14 vaches, 13 veaux et un bœuf morts le long d’une clôture à l’intérieur de leur pâturage.
«Vendredi soir, une tempête est arrivée avec des orages et des éclairs violents», se souvient le fermier. La foudre a clairement frappé la clôture.»
Sur les photos et vidéos, plusieurs de ces animaux sont entrelacés avec la clôture. M. Glen a avancé que plusieurs semblent avoir été frappés et emportés par la clôture.
«Un gars essaie de se faire construire pendant des années et des années. Vous créez un troupeau de vaches, puis quelque chose comme ça arrive», a-t-il déploré.
La femme de Glen Briere, Darla, mentionne que la famille est toujours sous le choc.
«Nous n’avons pas seulement perdu les vaches qui ont été foudroyées. Il y avait les bébés en elles. Et il y a maintenant des mères qui n’ont plus leurs bébés et il y a des veaux qui sont maintenant sans mère. Ça affecte tout le troupeau.»
Malgré cette énorme perte, la famille tente de rester positive.
«Nous n’avons pas perdu de vie humaine, a expliqué Darla. Nous tentons de nous dire qu’il y a des choses pires que ça, et ces choses peuvent être remplacées.»
Avant le tragique évènement, les Briere avaient un troupeau de 80 animaux.
La fille de Glen et de Darla, Chelsey Briere, a expliqué à quel point la famille a consacré du temps à l’exploitation de bœuf angus.
«Mon père déniche le meilleur mâle reproducteur possible, l’achète l’année même, et étudie toute la génétique. C'est une entreprise très stratégique sur les animaux élevés», ajoute Chelsey.
Elle mentionne que tous les animaux de la ferme figurent sur le registre de la Canadian Angus Association. Ils réalisent des tests d’ADN pour garder une trace de leur génétique.
Tous les mois de mars, la famille tient une vente de bétail afin de faire des profits sur leur élevage.
«Mes parents font leur argent avec la vente de bœuf, souligne Chelsey. Mon père a perdu 13 veaux et 10 d’entre eux étaient de jeunes bœufs, qui devaient être vendus en mars.»
En plus de leur perte d’argent, des veaux se retrouvent sans mère.
«Chaque vache qui est morte avait un bébé, qui devra maintenant se débrouiller sans sa mère plus rapidement. Alors, il n’aura pas la chance de grandir autant qu’il aurait pu», déplore la fille de la famille.
La plupart des animaux décédés n'étaient pas assurés, à l'exception du taureau. La famille est à la recherche de toutes les ressources disponibles afin de récupérer une partie de la perte.
Les Briere sont présentement en train de nettoyer les lieux frappés par la foudre. Ils ont loué l’équipement nécessaire afin de creuser un trou et enterrer le bétail mort.
Heureusement, des membres de la famille et de la communauté leur sont venus en aide.
«Le téléphone de mon père n’arrête pas de sonner. Des personnes appellent afin d’offrir de l’aide, qu’elles sont là pour nous si on a besoin de quoi que ce soit», ajoute Chelsey.
«C’est vraiment bien d’avoir droit à ça.»
-Un texte de Stefanie Davis pour CTV News.