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C'est une avenue qui pourrait être explorée par l'Agence de santé publique du Canada, dirigée par la Dre Theresa Tam.
La santé publique du Canada pourrait en venir à distribuer un vaccin contre la variole du singe au Québec. C'est une avenue qui pourrait être explorée par le fédéral, selon ce qu'ont indiqué la directrice, la Dre Theresa Tam, ainsi que l'administrateur en chef adjoint de l'Agence de santé publique du Canada, le Dr Howard Njoo, vendredi.
Selon le Dr Njoo, le Canada dispose d'une «certaine quantité» de vaccins contre la variole qui seraient aussi efficaces contre le monkeypox, terme anglophone pour désigner la maladie.
La variole telle que le grand public la connaît parfois a été éradiquée par l’entremise de la vaccination en 1980. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le vaccin contre la variole est efficace à 85% contre la variole du singe.
Malgré ces mesures potentielles et le caractère «inhabituel» de la propagation du monkeypox, la Dre Tam a indiqué que le risque d’infection chez les Canadiens était à un bas niveau. La plupart des deux douzaines de cas sous enquête le sont au Québec et en Colombie-Britannique.
Ceci étant dit, l'OMS en était à tenir une rencontre d'urgence sur la situation de la variole du singe vendredi, selon ce que rapportait Reuters.
«Nous ne connaissons pas vraiment l'étendue de la propagation survenue au Canada», a par ailleurs admis la Dre Tam, en précisant s'attendre à ce que plus de cas soient confirmés dans la journée de vendredi ou dans les jours suivants.
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Au Québec, deux cas de variole simienne (variole du singe) ont été confirmés par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), jeudi. Une vingtaine d'autres cas de lésions ulcéreuses génitales étaient sous investigation.
La variole du singe est une maladie rare qui peut se manifester par des symptômes comme la fièvre, les maux de tête et la fatigue. Une personne ayant contracté la maladie peut développer des éruptions cutanées, principalement des ulcérations génitales et orales, accompagnées de ganglions douloureux.
La contamination se fait par l'entremise de contacts étroits prolongés et par gouttelettes. La transmission peut s'exercer, notamment, lors de relations sexuelles. Mais du côté de la Direction régionale de santé publique de Montréal (DRSP), on insiste: il ne s'agit pas d'une infection transmissible sexuellement et par le sang (ITSS).
La santé publique a ouvert une enquête épidémiologique et demande maintenant aux médecins de signaler les cas suspects, même s'il ne s'agit pas d'une maladie à déclaration obligatoire. Les gens qui présentent des symptômes devraient aussi contacter un médecin, a indiqué la directrice de la santé publique de Montréal, Mylène Drouin.
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