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«Il a fait partie des piliers de la chanson québécoise.»
«Le Québec est en deuil», a lâché l'auteure-compositrice-interprète Marie-Denise Pelletier, qui avait entretenu une amitié avec le chanteur Jean-Pierre Ferland décédé samedi soir.
Selon Mme Pelletier, celui qui a marqué la Belle province avec la chanson Une chance qu'on s'a était un «immense» créateur de chansons.
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«Il a fait partie des piliers de la chanson québécoise dès le départ», a-t-elle dit en entrevue au téléphone. «60 ans de carrière, ce n'est pas rien!»
M. Ferland était comme «un grand frère» pour Marie-Denise Pelletier. Il l'a notamment aidé au début de sa carrière. «Je lui dois beaucoup. J’ai souvent partagé la scène avec lui», a-t-elle confié, en ajoutant qu'elle n'oubliera jamais ces moments marquants.
Il laisse derrière lui un héritage culturel important pour le Québec, dont ses «chansons éternelles» qui ont traversé des générations, a rappelé Mme Pelletier au téléphone.
Son dernier souvenir avec le chanteur était lors du spectacle Quand on aime on a toujours 20 ans sur la scène Wilfrid-Pelletier en 2022. «C'était sa dernière performance sur scène», a-t-elle précisé.
«Ce soir-là, j'ai eu temps de lui parler et surtout de le remercier pour tout ce qu’il avait fait pour moi et pour le Québec en entier.»
Le réalisateur et ami de M. Ferland Pierre Séguin, qui a réalisé plusieurs émissions avec le chanteur, a également souligné tout son talent, dans une entrevue accordée à Noovo Info. M. Séguin a notamment assuré la captation du dernier spectacle de M. Ferland, Quand on aime on a toujours 20 ans.
«C’était un grand parmi les grands. On peut dire que c’était le digne successeur de Félix Leclerc», a-t-il affirmé.
Le réalisateur a aussi rappelé que son ami était un «immense conteur» capable de captiver ses interlocuteurs. «C'est ce qui le caractérisait. Il était capable de raconter une anecdote 10 fois, mais de façon différente, et qui devenait super intéressante», se souvient celui qui allait pratiquement le visiter toutes les semaines à l'hôpital.
Ses derniers jours ont d'ailleurs été difficiles, en raison de l'éloquence pour laquelle on le connaissait, selon M. Séguin. «De le voir diminuer progressivement, c’était très dur, parce qu’il avait tellement une grande voix, une grande verve», confie-t-il.