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Les élèves ont élu un gouvernement conservateur minoritaire et les libéraux forment l’opposition officielle à l'issue du scrutin.
Plus de 900 000 élèves du primaire et du secondaire ont participé à une simulation électorale dans le cadre des élections fédérales. Au terme du scrutin, leur choix s'est tourné plutôt vers le Parti conservateur pour diriger le pays.
Le jour du scrutin s'est déroulé le 28 avril 2025. En fin de journée, 870 340 votes ont été enregistrés dans 5900 écoles à travers le pays, dont 30 453 bulletins rejetés qui ont aussi été comptés.
Les élèves ont élu un gouvernement conservateur minoritaire avec 165 sièges et 36,4% des voix, selon cette simulation électorale.
Le Parti libéral formait l’opposition officielle après avoir remporté 45 sièges et 31,7 % du vote populaire. Le Bloc québécois a remporté 18 sièges et 2,1 % du vote populaire, tandis que le NPD a remporté 13 sièges et 14,5 % des voix, dans le cadre de cette simulation.
Selon les résultats de cette simulation électorale, quatre chefs ont gardé leur siège à la Chambre des communes, en remportant leur circonscription. Il s'agit de Pierre Poilievre dans la circonscription de Carleton, Mark Carney dans la circonscription de Nepean et Yves-François Blanchet dans la circonscription de Beloeil—Chambly, au Québec ainsi qu'Elizabeth May dans la circonscription de Saanich—Gulf Islands.
Les résultats de cette simulation électorale indiquent aussi que le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a été défait dans la circonscription de Burnaby South et le co-chef vert Jonathan Pedneault a perdu son siège dans la circonscription d’Outremont.
Cette simulation est surprenante, selon le professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, Jean-François Daoust.
«Ça contraste beaucoup avec ce qu'on a vu par le passé au niveau fédéral, où la gauche est généralement nettement plus forte lors de ce genre d'exercice», a-t-il indiqué en entrevue avec Noovo Info.
En 2021, par exemple, lors du vote étudiant, c'est le NPD qui aurait formé l'opposition officielle et ils auraient même remporté le vote populaire.
Ce virage à droite «soudain», selon M. Daoust, s'expliquerait en partie par l'opinion des jeunes parents.
«L'influence de la famille à cet âge est très forte. […] Le groupe électoral qui englobe les jeunes familles a des enjeux assez clairs, assez particuliers, reliés aux coûts de la vie à l'achat d'une première propriété et l'inflation, ce sur quoi le Parti conservateur a beaucoup misé», explique le professeur de l’Université de Sherbrooke.