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«S’humilier pour se parjurer pour le roi d’Angleterre, ce n’est pas acceptable», a lancé le chef péquiste en conférence de presse mardi.
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a proposé mardi plusieurs solutions à la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale, Nathalie Roy, afin de permettre aux députés péquistes d’accéder au Salon bleu, sans prêter serment au roi Charles III.
«On a décidé de ne pas faire de coup d'éclat et plutôt de tendre la main», a-t-il dit lors du point de presse.
Le député de Camille-Laurin a assuré que peu importe la décision du gouvernement, le Parti québécois entrera à l'intérieur du Salon bleu lors de la rentrée parlementaire, jeudi matin.
«S’humilier pour se parjurer pour le roi d’Angleterre, ce n’est pas acceptable», a lancé M. St-Pierre Plamondon en conférence de presse. «Jeudi, nous allons être au Salon bleu, il n’y a pas de raisons.»
Les députés péquistes ne veulent pas «interférer» lors de la journée de mercredi par respect au premier ministre François Legault, qui présentera les orientations du gouvernement.
«On n'a pas l'intention de gâcher la journée de demain et on s'attend que l'une des solutions soit retenue jeudi matin», a précisé M. St-Pierre Plamondon.
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M. St-Pierre Plamondon a notamment affirmé que «7-8 solutions» sont sur la table afin de régler cette situation, notamment de donner une instruction à la sergente d'armes de l'Assemblée nationale pour laisser passer les trois élus du PQ.
PSPP a affirmé que l'Assemblée nationale du Québec est souveraine et peut prendre toutes les décisions désirées.
«Il y a de bonnes raisons de ne pas prêter serment au roi Charles III et à l'église anglicane. Vous pouvez me traiter d'optimiste, mais on va en appeler à la bonne volonté et à la bonne foi de tout le monde», a-t-il précisé en qualifiant ce geste de «discriminatoire et humiliant».
Les trois députés péquistes et les représentants de Québec solidaire ont participé plus tôt dans la journée à une manifestation pour la réforme du scrutin au Québec et une autre contre le serment au roi, devant l'Assemblée nationale.
Crédits photo: Facebook | Parti québécois
Pour le chef péquiste, cela revient aux députés de décider «comment on va diriger la maison du peuple au Québec».
Pour l'instant, à l'exception d’un nouveau projet de loi modifiant l’obligation de prêter serment à la monarchie britannique, les députés du PQ ne seraient pas autorisés à siéger à l’Assemblée nationale.
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