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«C'est un échec collectif de notre organisation politique.»
«Toutes les possibilités» sont sur la table à Québec solidaire (QS) à la suite du départ de la co-porte-parole féminine de QS, Émilise Lessard-Therrien, ont évoqué mercredi des députés de la formation de gauche.
Défié sur son autorité, Gabriel Nadeau-Dubois a toutefois la confiance de l'ensemble du caucus de QS, a-t-on assuré.
Mais «il va y avoir des changements, j'en suis convaincue, pour améliorer les choses», a lancé la députée Ruba Ghazal, mercredi midi.
La démission lundi de la co-porte-parole Émilise Lessard-Therrien après seulement quelques mois en poste provoque ainsi beaucoup de remous, parce qu'elle a évoqué l'emprise de l'autre co-porte-parole, M. Nadeau-Dubois, sur la direction du parti.
Après avoir pris une journée de réflexion mardi, M. Nadeau-Dubois est arrivé à la réunion de son caucus mercredi matin flanqué de ses collègues Manon Massé, Guillaume Cliche-Rivard et Alejandra Zaga-Mendez.
Il a dit qu'il voulait d'abord rencontrer son caucus avant de parler à la presse, mais a tout de même affirmé: «Je me sens mieux aujourd'hui.»
En mêlée de presse, le député Andrés Fontecilla a affirmé qu'aucun scénario n'est écarté.
«On a beaucoup de discussions, on discute de toutes les possibilités», a-t-il affirmé.
Mme Ghazal ne s'est pas avancée sur les changements nécessaires, parce qu'«on n'a pas encore fait le bilan de tout ça».
Mais plutôt que de chercher un coupable précis, elle a dit que «c'est un échec collectif de notre organisation politique».
Selon elle, «il faudrait que les changements soient faits dans notre organisation politique pour s'assurer par exemple, qu'il y ait une meilleure intégration».
Dans son message de démission, Mme Lessard-Therrien a dit qu'elle voulait «essayer d’insuffler un nouveau souffle au parti, ou enfin, un souffle qu'il possédait avant», mais que sa vision s'est «heurtée à un blocage organisationnel».
Elle a écrit: «je m’y suis sentie bien seule et j’ai eu du mal à y trouver mon espace. Les différentes visions se sont entrechoquées, me paraissant difficilement compatibles, grafignant au passage mes motivations profondes à être co-porte-parole de Québec solidaire.»