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«Gabriel Nadeau-Dubois ne se représentera pas si les sondages ne s’améliorent pas.»
Le départ d’Émilise Lessard-Therrien a eu l’effet d’une onde de choc sur la scène politique, elle qui a occupé le titre de porte-parole féminine de Québec solidaire (QS) pendant seulement quelques mois. Que s’est-il passé?
Se penchant sur le dossier, l’analyste politique Luc Ferrandez a évoqué une centralisation des communications chez QS afin d’éviter les débordements chez les élus et une augmentation des tensions au sein du parti à la suite d’une chute dans les intentions de vote.
Ce texte a été rédigé par le pupitre de Noovo Info.
«Gabriel Nadeau-Dubois a essayé de concentrer et professionnaliser le parti. Ça ne semble pas fonctionner», a lancé M. Ferrandez, lundi.
Notre collaborateur a ajouté que les dernières élections se sont avérés être une immense déception pour les solidaires, qui s’attendaient à remporter plusieurs circonscriptions importantes.
«Gabriel Nadeau-Dubois ne se représentera pas si les sondages ne s’améliorent pas.»
«Il était égal à égal avec le Parti québécois, il était certain de les écraser. Le contraire s’est produit, ça crée de la tension.»
Au final, ils se sont endettés, a affirmé M. Ferrandez, qui ajoute que le personnel politique de QS s’est syndiqué et a revendiqué de se faire payer les heures supplémentaires travaillées lors de la campagne électorale.
Or, Émilise Lessard-Therrien, n’étant pas une élue à l’Assemblée nationale, devait être rémunérée par le parti, ce qui a eu plusieurs conséquences défavorables pour l’ancienne co-porte-parole, affirme M. Ferrandez.
«Il y avait un manque de fonds pour les déplacements et pour donner du personnel.»
À voir dans la vidéo.