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Au moins 25 cas de la variole simienne ont été confirmés sur le territoire québécois et une trentaine d'autres sont à l'étude, a affirmé le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau lors d'un point de presse jeudi.
Au moins 25 cas de la variole simienne ont été confirmés sur le territoire québécois et une trentaine d'autres sont à l'étude, a affirmé le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau lors d'un point de presse jeudi.
Des enquêtes épidémiologiques seront réalisées pour chacun de ces cas. Les premiers signalements remontent au 12 mai dernier.
M. Boileau a aussi annoncé qu’Ottawa a envoyé des vaccins au Québec. Nommés «Imvamune», ils seront offerts à la suite d’une recommandation de la santé publique aux gens considérés comme des «contacts à haut risque.»
Une centaine de vaccins ont été reçus au Québec au cours des derniers jours. Les vaccins seront administrés aux «cas contacts», idéalement à l’intérieur de quatre jours suivant l’exposition au virus, a-t-on expliqué. Une seule dose est nécessaire et la vaccination devrait débuter vendredi.
«Nous ne sommes pas devant une nouvelle maladie qui est apparentée au coronavirus. Nous ne sommes pas dans une situation où il y a une contagion très vive et importante. Mais ça demeure sérieux et il faut contenir [la maladie] le plus rapidement possible», a expliqué le docteur Boileau. il n'y a pas de raison de craindre une propagation à grande échelle.
La majorité des cas ont été détectés au sein de la communauté HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes).
«L’ennemi, c’est le virus, pas une communauté en particulier», a précisé la Dre Geneviève Bergeron.
Une personne âgée de moins de 18 ans pourrait avoir été infectée. La grande majorité des cas demeurent des hommes adultes qui ont eu des relations sexuelles rapprochées et prolongées avec d'autres hommes.
VARIOLE SIMIENNE | Un enfant de moins de 18 ans pourrait être atteint. Une enquête est en cours dans l’établissement fréquenté par l’écolier.
— Louis-Philippe Bourdeau (@LouisPhilippeB) May 26, 2022
«Il faut des contacts rapprochés pour contracter la maladie, donc ça ne veut pas dire que tous les élèves sont à risque.» #NoovoInfo
Selon une mise à jour de l'Agence de la santé publique du Canada, jeudi en fin de journée, il y a maintenant 26 cas confirmés au pays, soit 25 au Québec et un en Ontario. «Il est probable que d'autres cas seront signalés dans les prochains jours, car le Laboratoire national de microbiologie (LNM) continue de recevoir des échantillons de plusieurs administrations aux fins de tests de confirmation», indique l'agence dans un communiqué.
La semaine dernière, le Québec a signalé les premiers cas du virus au Canada.
La variole du singe est une maladie rare qui provient de la même famille de virus qui cause la variole, que l'Organisation mondiale de la santé a déclarée éradiquée dans le monde en 1980.
En général, la variole du singe ne se propage pas facilement entre les personnes et se transmet par contact étroit prolongé, y compris le contact direct avec les gouttelettes respiratoires, les fluides corporels ou les plaies d'une personne infectée. La variole du singe peut provoquer de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, de l'épuisement, des ganglions lymphatiques enflés et des lésions sur tout le corps.
La période d'incubation est assez courte, de cinq à sept jours, mais elle peut atteindre jusqu'à 21 jours. Dans la majorité des cas, la maladie se résout d'elle-même dans une période de 2 à 4 semaines. `Dans de très rares cas, il peut y avoir des complications graves', a précisé le docteur Boileau.
Les personnes qui auraient été en contact avec un cas confirmé doivent surveiller l'apparition de symptômes, éviter les relations sexuelles ou des contacts rapprochés ou intimes. Dans le cas d'une infection confirmée, il est fortement recommandé de s'isoler à la maison et de s'isoler des autres membres du domicile. On suggère également de porter le masque lorsque l'on est en contact avec d'autres personnes, de couvrir les lésions avec des vêtements ou des pansements, de se laver les mains et d'éviter tout partage d'objets.
Avec les informations de la Presse canadienne