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Les deux suspects ont été placés en détention provisoire et devraient comparaître en cour ce mercredi.
Deux hommes qui pourraient être liés au meurtre d’un quinquagénaire dont le cadavre a été découvert tôt samedi matin dernier à la Marina Saint-Roch, à Québec, ont été arrêtés par des agents du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL).
Les deux suspects ont été placés en détention provisoire et ont comparu en cour ce mercredi, par visioconférence, selon ce qu’a annoncé le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Nathan Fréchette 18 ans et Zachary Jenkins-Verret 22 ans sont accusés de meurtre avec préméditation. Ils ont aussi été inculpés de tentative de meurtre et de vol qualifié en lien avec un autre événement survenu lui aussi le 22 avril.
Plus tôt cette semaine, le SPVQ a rendu publiques trois vidéos afin d'identifier deux personnes d'intérêt. Les images montraient deux personnes marcher dans la rue, vêtues de chandails à capuchon et de pantalons foncés.
La police indique que la diffusion des vidéos et des informations transmises par la population ont contribué à identifier et à arrêter les deux suspects.
L’enquête sur l’homicide est menée par l’Unité des crimes graves du SPVQ. Plusieurs ressources policières restent déployées sur le terrain afin de la faire avancer, ce qui inclut diverses unités spécialisées ainsi que de nombreux patrouilleurs et enquêteurs.
Les deux suspects ont déjà eu des démêlés avec la police. Zachary Jenkins-Verret avait été arrêté en 2020 pour une violente agression survenue près du bar Le Dauphin sur la rue du Pont.
La victime du premier meurtre de 2023 à Québec, Gilles Gosselin, un quinquagénaire, était une personne en situation d'itinérance bien connue dans Saint-Roch.
Sa mort a provoqué une onde de choc dans le milieu communautaire de l'itinérance à Québec.
Selon le Regroupement pour l’Aide aux Itinérants et Itinérantes de Québec (RAIIQ), ce drame met en lumière les enjeux que vivent les personnes en situation d’itinérance au quotidien.
Le RAIIQ souligne qu'habiter les espaces publics est une stratégie de survie pour bien des personnes, mais que cela peut parfois les exposer à des situations dangereuses et à des actes de violence.
L'organisme ajoute que les lieux sécuritaires accessibles aux itinérants sont insuffisants à Québec.
Avec des informations de Denis Langlois, Noovo Info.