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Le développement de la zone industrialo-portuaire de Grande-Anse soulève l'espoir d'investissements majeurs, mais aussi des inquiétudes quant à l'impact d'une augmentation de la circulation navale sur les bélugas, une espèce menacée.
Gabriel Nadeau-Dubois n'a pas fermé la porte à des projets de développement du Port de Saguenay, lors d'un passage à Chicoutimi, dimanche. Les projets devront toutefois être compatibles avec les objectifs climatiques d'un gouvernement solidaire, dit le chef parlementaire de Québec solidaire.
Le développement de la zone industrialo-portuaire de Grande-Anse soulève l'espoir d'investissements majeurs, mais aussi des inquiétudes quant à l'impact d'une augmentation de la circulation navale sur les bélugas, une espèce menacée.
«On a besoin d'en savoir plus, répond M. Nadeau-Dubois. Si le développement du port de Saguenay, ça vise des industries d'avenir ; si ça nous fait avancer sur le plan de la transition, on est ouvert à considérer ces projets, mais il va falloir savoir, c'est quoi le projet avant de se positionner.»
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Questionné sur la protection des bélugas, le candidat solidaire a dit que les projets industriels dans le secteur devraient être compatibles avec la protection des écosystèmes. «On ne fera pas de compromis là-dessus. Avant de fermer la porte à un projet, il faut bien le connaître.»
Il a donné en exemple le projet de liquéfaction du gaz naturel promu par Énergie Saguenay de GNL Québec comme un projet inadmissible, selon lui. Il a dit que les projets liés à l'aluminium vert devaient être encouragés.
À la Coalition avenir Québec, le chef François Legault a donné un appui sans équivoque au développement de la zone industrialo-portuaire. En campagne, il a promis d'accorder 117 millions $ pour financer le projet. La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, avait demandé une somme de 100 millions $ pour développer le site.