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«La crise de l'itinérance, c'est aussi une crise du logement.»
Alors que la saison hivernale approche, deux députés de Québec solidaire à Québec ont demandé le financement de logements avec services afin de contrer l’itinérance.
«La crise de l’itinérance, c’est aussi une crise du logement», a affirmé le député de Taschereau Étienne Grandmont lors d’un point de presse mercredi matin. Selon lui, «la crise du logement force de plus en plus de personnes en situation d'itinérance à vivre dans la rue, brimant leur dignité humaine, et engendre d'importants enjeux de cohabitation», a-t-il affirmé en nommant l’exemple du centre-ville de Québec.
Selon le parti, environ 1000 personnes sont en situation d’itinérance dite «visible» dans la vieille capitale. Il existe des projets comme le PECH-Bifröst ou L’Hôte Dauphine, mais ils sont actuellement en attente de financement de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux. Selon un communiqué envoyé aux médias, ces deux ressources pourraient offrir respectivement 50 et 27 unités de logement avec services.
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«La CAQ a la responsabilité d'aider les personnes en situation d'itinérance à sortir de la rue, en finançant les services pour ne pas qu'elles aient à y retourner», a également déclaré le député solidaire de la circonscription de Jean-Lesage Sol Zanetti.
En novembre dernier, le maire de Québec Bruno Marchand avait abordé le sujet de l’itinérance lors d’une rencontre avec François Legault. Selon lui, le gouvernement devait en faire plus. «Il faut qu’on arrive à la hauteur du problème et pour ça, ça suppose oui de s’engager, mais ça suppose l’engagement du leader, celui du premier ministre», avait affirmé le maire au micro de Noovo Info.
Les détails dans la vidéo avec Caroline Dumont.